ÉDITION SPÉCIALE FÊTES DE FIN D'ANNÉE
L'édition spéciale fêtes de fin d'année des enfants est en ligne !
Pour consulter leur petit journal, c'est ICI!
Bonne lecture !

Temps de réflexion collective des cadres de la Fondation – 25 novembre 2025
Manager à la Fondation : une fonction exigeante, un engagement quotidien
Retour sur la journée d’étude des cadres à la Halle Pajol
Le 25 novembre 2025, l’ensemble des cadres de la Fondation en situation de management – une quarantaine de professionnels – se réunissait dans les locaux de la Halle Pajol, pour la tenue de leur journée d’étude biannuelle : Manager…tout un art !
A lui seul, le titre de la journée en disait long…
Manager…c’est-à-dire encadrer, animer, fédérer, soutenir, recadrer, résoudre des difficultés, impulser, porter, ajuster, incarner, agir, penser, faire preuve de bienveillance, faire preuve d’autorité, organiser, contrôler, concerter, décider, trancher, coconstruire, favoriser le questionnement éthique, étayer et faire évoluer les pratiques, faire preuve d’exemplarité et d’équité, transmettre, garantir…et bien d’autres choses encore…
Dense et multiple, la fonction de management est forcément complexe, la posture managériale tout autant !
Fruit du travail collectif d’un groupe de professionnels issus des différents établissements et services – chef.fe.s de service, directrices et directrice générale adjointe –, cette journée a été fort appréciée, nourrissant la réflexion de tout un chacun.e, tout en renforçant la dynamique collective.
Le matin a pris la forme de deux conférences, animées tour à tour par deux consultants du cabinet Noëtic Bees, puis suivies d’échanges avec la salle.
Dans un premier temps, Clément Bosqué proposait une prise de hauteur pour penser la fonction de cadre de management – prendre soin de la place que l’on occupe –, habiter l’art du mangement – déployer une intelligence d’exécution – et ajuster le geste – rapprocher pensée et action – rendant ainsi possible la bientraitance au quotidien. Son intervention invitait à faire du management un chemin de vigilance et de soin : soin de la fonction qu’on occupe, soin de l’art relationnel et de la pratique que l’on déploie, soin du geste qui relie et engage.
Dans un second temps, Marianne Mercier s’est intéressée au comment, et plus précisément au comment avancer malgré les conflits de valeur, inhérents à l’environnement managérial du secteur social. Prônant un management fondé sur le pragmatisme, elle proposait de s’attacher à la bonne mise en œuvre d’instances démocratiques, à créer les conditions pour rendre les individus, les équipes, en capacité d’agir – le manager capacitant – et à développer la robustesse pour encaisser l’imprévu, plutôt que de rechercher la performance.
L’après-midi, deux ateliers, structurés en sous-groupes de travail, étaient animés par Benoit Cazalaa et AnLo Piquet, formateurs consultants, intervenants à l’Ecole de Formation Psycho Pédagogique (EFPP, Paris 15ème). Ainsi les participants ont pu découvrir, d’une part, des outils simples et pratiques permettant de comprendre les préférences de fonctionnement au sein des équipes, d’ajuster leur management et de faciliter la coopération, et d’autre part, explorer et mettre en pratique, dans des situations managériales, une méthode de feed-back pour une communication plus efficiente.
Enfin, la clôture de l’évènement s’est déroulée dans la convivialité et la bonne humeur, deux comédiens invitant l’assemblée à se remémorer des mots-clefs de la journée, sous une forme théâtrale décalée et totalement improvisée !
Ce fut une belle journée tissée de rencontres, de réflexion et d’échanges. Nul doute que d’autres travaux suivront, au sein des établissements et services mais également à l’échelle de la Fondation, pour soutenir la co-construction de conceptions managériales partagées…

Des actions portées par les jeunes pour sensibiliser, dénoncer et briser le silence
À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Ville de L'Île-Saint-Denis a déployé un ensemble d’événements visant à sensibiliser les habitants à un phénomène encore trop présent dans notre société. Dans ce cadre, l’équipe éducative du service de prévention spécialisée de Seine-Saint-Denis s’est fortement mobilisée en proposant et en participant à plusieurs actions de prévention et de sensibilisation, aux côtés des jeunes.
Tout au long de cette journée et des temps forts qui l’ont accompagnée, les adolescents se sont pleinement investis et ont fait preuve d’un engagement sincère et réfléchi sur cette thématique essentielle.
Parmi les initiatives marquantes, les jeunes ont été invités par la Maison de la Jeunesse à participer à la création d’un podcast dédié aux violences faites aux femmes. Cet espace de parole leur a permis d’échanger sur les différentes formes de violences -physiques, psychologiques, verbales ou symboliques- et de rappeler l’importance de les combattre, quelles qu’elles soient.
Un ciné-débat, co-porté par le PRE, la Maison de la Jeunesse et Jeunesse Feu Vert, et animé par une intervenante de l’association Médée, a également permis d’aborder la réalité des violences et leurs conséquences. Ce temps d’échange a favorisé une prise de conscience collective et un dialogue constructif avec les jeunes participants.
L’engagement des adolescents s’est également concrétisé à travers la conception et la réalisation d’une exposition, menée avec le soutien des éducateurs. Cette exposition témoigne de leur volonté de dénoncer les violences faites aux femmes. Lors du vernissage, les jeunes ont tenu à sensibiliser le public présent, affirmant leur souhait de contribuer à briser le silence autour de ce fléau.
Enfin, un projet artistique fort est venu clôturer ces actions : une pièce de théâtre écrite et jouée par les jeunes, en partenariat avec la compagnie Rendez-moi mes sentiments. De l’écriture des personnages et des dialogues jusqu’à l’interprétation scénique, les adolescents se sont investis à chaque étape. Leur créativité, leur sensibilité et leur implication ont permis de porter un message de prévention puissant. Le jour de la représentation, leur prestation a profondément marqué le public, qui a salué la justesse du propos et l’intensité du message transmis.
À travers ces actions, les jeunes ont démontré qu’ils sont de véritables acteurs de la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes.
L’équipe éducative tient à saluer leur travail, leur engagement et à les remercier chaleureusement pour leur participation active à l’ensemble de ces initiatives.
Parce que les violences faites aux femmes, ça va trop loin !

Se découvrir pour mieux se rencontrer
Dans la classe de Stéphanie, la rentrée a pris des airs d’atelier d’artiste. Pour accueillir les nouveaux élèves et créer un premier élan de cohésion, la classe s’est lancée dans un projet aussi créatif qu’introspectif : les autoportraits.
Munis de grandes feuilles et de pots de gouache, chacun s’est appliqué à représenter « qui je suis », avec ses traits, son énergie, son imaginaire… et surtout sa singularité. L’exercice, à la fois artistique et personnel, invitait chaque élève à observer ce qui fait de lui une personne unique et même, osons-le, magnifique.
Entre éclats de couleurs, silhouettes revisitées et détails malicieux, les œuvres racontent déjà beaucoup : un tempérament curieux, une passion bien affirmée, un rêve qui s’invite dans un coin de la feuille…
Mais la réflexion ne s’est pas arrêtée au pinceau. Les élèves ont poursuivi leur exploration intérieure en rédigeant un petit texte de présentation. Trois questions les ont guidés :
- Pourquoi es-tu venu·e aux Jacquets ?
- Qu’aimerais-tu apprendre cette année ?
- Et si tu avais une baguette magique, que ferais-tu ?
Les réponses, sincères, touchantes ou parfois franchement surprenantes, composent un kaléidoscope de personnalités qui promettent une belle année scolaire.
Un projet haut en couleurs, donc, où chacun a pu poser les premières traces de son aventure aux Jacquets, entre imagination, confiance en soi et plaisir de se raconter !

Un premier clic vers l’autonomie !
Les 2 et 3 octobre 2025, le CHRS Maison Coquerive a donné le coup d’envoi d’un parcours d’initiation au numérique destiné aux personnes accompagnées.
Un moment fondateur, à la croisée de l’apprentissage, de l’autonomie et du lien humain.
Trois professionnelles du CHRS ont animé un atelier réunissant six participantes, chacune disposant de son propre poste informatique pour un apprentissage personnalisé et concret. Ponctuelles, curieuses et motivées, elles ont abordé ces deux journées avec une même ambition : gagner en autonomie dans leurs démarches du quotidien !
Car aujourd’hui, savoir utiliser un ordinateur est bien plus qu’une compétence : c’est une clé d’accès aux droits, aux services et à l’inclusion.
Leur objectif était clair : pouvoir prendre un rendez-vous en ligne, effectuer des démarches administratives ou consulter une boîte mail sans dépendre systématiquement d’un travailleur social.
Des bases solides pour construire l’autonomie !
Ce parcours d’initiation, intitulé « Découvrir l’ordinateur », a permis d’aborder les fondamentaux :
- manipuler la souris,
- se repérer sur le clavier,
- comprendre l’environnement du bureau,
- créer et utiliser une boîte mail,
- envoyer une pièce jointe.
Un apprentissage progressif, accessible et adapté, dans un climat bienveillant et encourageant.
Une dynamique collective et partenariale !
Ce projet a été préparé, conçu et animé par trois travailleuses sociales du CHRS, formées et accompagnées par l’association Emmaüs Connect.
Dans une démarche de transmission et de pair-aidance (démarche d’entraide entre personnes ayant vécu des situations similaires, permettant une transmission de savoirs basée sur l’expérience et favorisant la confiance et la valorisation de chacune), une personne hébergée, compétente en informatique, s’est également impliquée pour accompagner les participantes tout au long du parcours, illustrant parfaitement l’importance de la valorisation des compétences de chacun.
En amont, plusieurs temps de travail ont été nécessaires :
- diagnostic des besoins auprès des personnes accompagnées,
- immersion auprès des équipes d’Emmaüs Connect (Paris 13ᵉ),
- préparation pédagogique avec l’outil « Les Bons Clics ».
Au-delà de la technique, une expérience valorisante !
Ce parcours a été pensé comme une expérience structurante, avec la remise d’un certificat de participation, officialisant et valorisant l’engagement de chaque participante.
Les sourires, la concentration intense -certains refusaient même de faire une pause !- et la fierté ressentie derrière chaque écran témoignent de la portée de cette action.
Au terme de ces deux journées, les participantes ont immédiatement exprimé leur souhait de poursuivre l’aventure numérique et de participer à de nouveaux ateliers. Un enthousiasme qui confirme le besoin fort d’accompagnement dans ce domaine et l’impact positif de ce type de dispositif.
De prochaines propositions verront donc le jour dans les mois à venir. L’équipe de la Maison Coquerive travaille actuellement à de nouveaux formats, en prenant en compte les besoins et les niveaux des personnes accueillies.
Un bilan de cette première expérience sera également réalisé avec Emmaüs Connect, notre partenaire, que nous remercions chaleureusement pour son soutien, ses conseils et son accompagnement précieux.

Les droits de l’enfant renforcés par la prévention et la proximité
Le 19 novembre 2025, la Défenseuse des Droits Claire Hédon a présenté le rapport Enfant 2025 intitulé «le Droit des Enfants à une Justice Adaptée».
Le rapport accorde une attention particulière à la place de la Prévention spécialisée dans l’accès des jeunes à une justice réellement adaptée.
TÉLÉCHARGEMENT DU RAPPORT ENFANT 2025
Une expertise reconnue : les services de prévention spécialisée du 75 et du 93 auditionnés
La Fondation Jeunesse Feu Vert y est citée parmi les acteurs auditionnés, confirmant la qualité et la légitimité de son engagement auprès des adolescents et jeunes adultes.
A travers leurs directions, les équipes de Prévention spécialisée de la Fondation, implantées dans les départements Paris et Seine-Saint-Denis, ont pu faire remonter leurs constats et leur expérience de terrain au Défenseur des enfants, Éric Delemar.
Leurs contributions ont permis de documenter les réalités vécues par les jeunes dans l’espace public, les difficultés rencontrées dans leurs parcours et les réponses éducatives déployées par nos professionnels.
Cette audition vient rappeler le rôle essentiel de la prévention spécialisée dans l’accompagnement des jeunes sur les territoires urbains et populaires où nos équipes interviennent quotidiennement.
La reconnaissance institutionnelle exprimée dans le rapport témoigne de la pertinence de la mission de la Prévention spécialisée tel qu’elle est portée par la Fondation :
- Une présence éducative durable,
- Un travail d’accompagnement au long cours,
- Une proximité qui permet d’identifier et d’agir sur les vulnérabilités,
- Une coopération constante avec l’ensemble des partenaires locaux.
Cette approche s’inscrit pleinement dans les engagements de la Fondation en matière de protection de l’enfance.
Recommandation n°9 : un signal fort pour la Prévention spécialisée
Le rapport avance 25 recommandations pour renforcer l’accès des enfants à une justice adaptée.
Parmi elles, la recommandation n°9 est explicitement dédiée à la Prévention spécialisée.
Elle préconise notamment de :
- Repositionner la Prévention spécialisée comme un acteur central de la protection de l’enfance ;
- Favoriser le travail concerté entre les professionnels éducatifs, sociaux et judiciaires ;
- Consolider les financements afin d’assurer la continuité des actions ;
- Valoriser l’expérience des équipes de terrain.
Cette recommandation rejoint les orientations que porte la Fondation Jeunesse Feu Vert : garantir aux jeunes un accompagnement cohérent, protecteur et durable, inscrit dans un cadre partenarial solide.
Un message pour la Journée internationale des droits de l’enfant
A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant, en ce 20 novembre 2025, la Fondation réaffirme que :
- La Prévention spécialisée constitue un levier indispensable pour garantir l’effectivité des droits de l’enfant ;
- L’écoute des jeunes et la compréhension de leurs trajectoires doivent guider les politiques publiques ;
- La pérennité des moyens alloués est une condition essentielle pour assurer la qualité des actions éducatives.
Le rapport du Défenseur des droits vient ainsi soutenir la vision portée par la Fondation Jeunesse Feu Vert : une société où chaque jeune, quel que soit son contexte de vie, bénéficie d’un accompagnement attentif, exigeant et respectueux de ses droits.
