Agir pour protéger, éduquer, insérer, former, héberger
6 août 2012

Journée d'études du service de Prévention Spécialisée 93 - 18 juin 2012

Tous les salariés du Service Prévention 93 (direction, chefs de service et éducateurs) ont participé à une journée d’études le 18 juin, animée par Emmanuel Meunier, de la Mission Prévention des conduites à risques du Conseil Général de Seine-Saint-Denis et par Isabelle Jeannès de la Mission de prévention des toxicomanies de la Ville de Paris.

La journée a été marquée par deux temps forts :

-        la matinée consacrée à une intervention orale sur la thématique des stupéfiants dans les quartiers,

-        l’après-midi, les salariés ont participés à des groupes de travail sur des thématiques préalablement définies par les cadres du service et l’intervenant.

Emmanuel Meunier et Isabelle Jeannès ont présenté dans la matinée les résultats d’un travail d’atelier, intitulé « l’intervention sociale et éducative au défi des trafics », qui a associé deux chercheurs, Pierre Roche, sociologue au CEREQ et Pascale Jamoulle, anthropologue à l’Université de Louvain la Neuve, et une vingtaine de professionnels de terrain de Paris et de la Seine-Saint-Denis (dont deux salariés de Jeunesse Feu Vert 93). Ce travail collectif avait été précédé, en 2010, d’une enquête ethnographique sur le sujet sensible et préoccupant des stupéfiants et des trafics, qui a été menée dans le nord de la région parisienne, et notamment à Saint-Ouen où une équipe du service intervient. À la fin de l’intervention, un débat s’est engagé avec les éducateurs.

Dans l’après-midi, Emmanuel Meunier et les cadres du service ont animé quatre groupes de travail sur les thématiques suivantes :

-        Atelier n°1 : « Consommation, trafic : interdire ou réduire les risques ? »

-        Atelier n°2 : « Les  publics vulnérables : préadolescents, jeunes filles, sans-papiers, personnes handicapées…»

-        Atelier n°3 : « Comment accompagner les parents et les enseignants ? »

-        Atelier n°4 : « Comment accompagner la sortie du trafic ? »

La journée a été clôturée par une restitution des groupes de travail sur les quatre thématiques travaillées dans l’après-midi. Des questions sur les pratiques éducatives et les postures professionnelles se sont posées et permettront au service de définir une autre journée de travail avec une thématique d’actualité.

5 novembre 2012

Journées de rencontre Fédération Nationale CIVAM - Accueil Paysan - Maion de la Juine et formation sur le secret profess

Ouvrir le champ des possibles…

Comment offrir l opportunité de découvrir d autres réalités notamment en lien avec la nature et la vie à la ferme ? Comment accueillir et respecter l intimité de chacun dans un espace de rencontre et d expérience humaine ?

Les 18 et 19 octobre 2012, plus de 25 partenaires du réseau agricole de la Fédération Nationale des CIVAM et Accueil Paysan ont été reçus par l'équipe de la Maison de la Juine dans les locaux du siège de la Fondation.

Dans le cadre de l accompagnement de jeunes accueillis, la Maison de la Juine leur offre la possibilité de découvrir le milieu rural à un moment de leur prise en charge. Au-delà du partage des valeurs humaines et institutionnelles, il s agissait de consolider le partenariat existant, de permettre à chacun de présenter ses missions et de former de nouveaux accueillants.

Il s agissait aussi de réfléchir ensemble à certaines questions, notamment à celle du partage d'informations confidentielles.

Les différentes textes légaux et outils mis en œuvre ont été exposés et mis en relation avec quelques cas concrets afin de clarifier les rôles et limites de chacun.

Les échanges furent fructueux et de nombreuses questions furent abordées :

De quelles informations dispose-t-on à l accueil d'un jeune ? Quelles informations transmettre ? Comment et à qui transmettre ?

Lors de la deuxième matinée ont été abordées, sous forme de trois ateliers, les questions suivantes :

  1. De quelles informations disposent les accueillants à l'arrivée du jeune ?
  2. Que faire en cas de maladie ?
  3. Comment rendre compte du comportement du jeune lors d un séjour en accueil paysan ?

Les invités ont particulièrement apprécié la convivialité lors des repas préparés et servis par les jeunes et l équipe de l atelier de bouche.

La Maison de la Juine tient de nouveau à remercier tous les participants pour leur implication dans la réflexion commune, le partage des valeurs et la chaleur de la rencontre.

 

28 novembre 2012

Accueil des nouveaux salariés

BIENVENUE AUX NOUVEAUX SALARIES !

Vingt-deux salariés, arrivés depuis moins d'un an, ont participé, le 22 novembre 2011, à la 4ème journée d’accueil des nouveaux salariés.

Un moment de présentation, d’échanges, et l’occasion pour Jean-Marc STEINDECKER, Président, de retracer l’histoire de la Fondation, de son fondateur Robert STEINDECKER, et de présenter les grandes orientations de la Fondation.

Après la présentation d'un film sur nos activités, chaque directeur a présenté les missions et les actions de son établissement.

Cette matinée d’accueil particulièrement sympathique s’est déroulée dans la salle de réunion du siège de la Fondation.

28 novembre 2012

Exposition de photos à l'Ile-Saint-Denis

Le vendredi 16 novembre a eu lieu une exposition de photos à l'Ile-Saint-Denis, en présence du Maire, Monsieur BOURGAIN, et de nombreux partenaires locaux. Cette exposition retraçait deux séjours effectués par les jeunes encadrés par la prévention spécialisée de Seine-Saint-Denis de la Fondation : l'un en Ukraine, l'autre au Maroc.

24 décembre 2012

Journée d’études sur la thématique « Faits religieux et Actions éducatives » au Service Prévention 93 – 5 Décembre 2012

Pour sa seconde journée d’études annuelle, le Service Prévention 93 a choisi d’aborder une thématique récurrente dans les équipes éducatives : les faits culturels et religieux rencontrés dans l’accompagnement des jeunes au quotidien et dans les quartiers d’intervention.

Pour traiter cette thématique à la fois intéressante et complexe, le service a fait appel à une intervenante reconnue dans l’expertise du sujet abordé et connue de la Fondation : Faïza Guelamine, Docteure en sociologie, assistante sociale de formation et spécialisée dans les objets de recherche autour des populations migrantes, du racisme et des discriminations.

La matinée a été consacrée à la clarification de certaines définitions et concepts autour de la culture, des traditions, des formes de religiosité, de la religion et du fait religieux… L’intervenante est aussi revenue sur des repères législatifs généraux concernant la laïcité, sur l’idée et la définition que se font les travailleurs sociaux de cette « valeur-concept » forte de notre Fondation et de la République. Il a été également abordé dans cette matinée riche d’échanges avec tous les éducateurs et cadres du service, les pratiques religieuses actuelles rencontrées et la pratique professionnelle des uns et des autres dans une démarche laïque. Des débats très constructifs s’en sont suivis jusqu’à l’heure du déjeuner et les éducateurs ont affirmés avec force leur posture éducative et professionnelle.

L’après-midi s’est organisée autour de quatre groupes de travail d’éducateurs pour se pencher sur des études de cas (tirées de situations réelles) soumises par l’intervenante, pour mettre au travail le positionnement éducatif (et donc la posture professionnelle) des éducateurs face à des situations complexes liées à des faits culturels ou religieux. La restitution en grand groupe a clairement mis en avant la posture éducative des éducateurs de la Fondation attachée aux valeurs laïques et de respect des jeunes, usagers d’un service public ouvert à tous.

Cette journée a été marquée par des débats engagés et productifs des salariés du service. Il a été décidé de réfléchir à une éventuelle seconde journée d’études sur cette même thématique, pour tenter de dégager une culture commune professionnelle face à des phénomènes complexes de société où la Fondation continuera à accompagner des jeunes dans leurs diversités et leurs singularités.

 

3 janvier 2013

Bon anniversaire Jeunesse Feu Vert !

Pour célébrer son cinquante-cinquième-anniversaire, la Fondation a réuni le 11 décembre dernier à la salle Olympe de Gouges, dans le 11ème arrondissement, plus de 500 personnes : élus, salariés, partenaires et amis.

Cette manifestation était placée sous le haut patronage de Pierre Joxe qui s’est engagé fortement  pour une justice des mineurs protectrice et éducative. Après avoir salué l action des salariés qui ont construit l histoire de Feu vert, Jean-Marc Steindecker, Président de la Fondation, a remercié les collectivités publiques qui soutiennent nos actions de prévention, de protection de l’enfance, de formation, d insertion et de lutte contre toutes les exclusions tout en réaffirmant les valeurs fortes de la Fondation.

Myriam EL KHOMRI, adjointe au maire de Paris, chargée de la prévention et de la sécurité et Nawel Oumer, maire adjointe du 11èmearrondissement ont insisté sur le rôle de nos services dans le partenariat parisien et salué l’engagement des professionnels et plus largement la place du secteur associatif pour accompagner les jeunes et les familles les plus fragilisés.

La visite des stands, réalisés avec originalité par chaque établissement ou service, fut aussi l’occasion de montrer à nos invités la diversité de nos actions. Chacun a pu également apprécier et faire honneur au magnifique buffet préparé par les jeunes de la Maison de la Juine et par leurs encadrants et applaudir le spectacle de rap et de danse des jeunes de Seine-Saint-Denis.

Cette manifestation était précédée d un séminaire de travail portant sur le thème "Éducateurs d hier et d aujourd’hui". La diffusion d’un film sur nos pratiques éducatives, réalisé par José Sorba de l’agence Polynome et les témoignages de Pierre Ducroq, Josy Riffet, Francoise Bonnin, Nicole Bourgeais et Caroline Deliry lors de la première table ronde, animée par Nicole Gloaguen, ont montré l action de Feu Vert à travers plusieurs générations d éducateurs : 55 années de réalisations, de foisonnement d idées, de projets tissés au quotidien selon les contextes pour répondre aux besoins des jeunes et des personnes en difficulté et leur permettre d’accéder à l’autonomie et à la citoyenneté. Mathias Gardet, avec son regard d historien a rappelé quelques points de l’histoire de 1957 à 1979. Concernant les compétences professionnelles des éducateurs, Alain Vilbrot, professeur de sociologie à l université de Brest, a insisté sur les trois registres sur lesquels repose l’engagement de l’éducateur : symbolique, éthique et expérientiel. Dans ce dernier registre, nous citerons ce principe : « dans l action, le travailleur social ne peut mettre en application des techniques apprises une fois pour toutes et issues d un savoir à appliquer dès lors que les situations sont identiques. Les situations ne sont jamais identiques. Son travail est avant tout une expérience chaque fois renouvelée, toujours inscrite dans l évènement, toujours marquée par des particularités propres aux personnes à soutenir, aux contextes, aux actions entreprises, etc. Son action est toujours à reprendre, à refaire, à recommencer au sens où ce n’est jamais deux fois la même chose… si l efficacité du travail social a autant de mal à se mesurer, c’est parce qu’elle relève avant tout du registre symbolique, parce qu elle opère de façon à chaque fois renouvelée. Il s agit d’un travail toujours local, toujours localisé, un travail qui fait appel à l intelligence pratique, parce qu il est tout inscrit dans le social, qu il porte le social, qu il est un art de faire circuler le social ».

La deuxième table ronde animée par Chantal Goyau, administratrice et Directrice Générale de l ETSUP a permis à trois représentants de collectivités publiques : Marie-Françoise Bellée Van-Thong, Directrice Famille Enfance Jeunesse du département des Hauts de Seine, Francis Monge, Directeur territorial de la Protection Judiciaire de Seine-Saint-Denis et Pierre-François Salviani, chef du bureau des actions de prévention pour la Jeunesse à Paris, de livrer leur analyse du contexte d’intervention, de l évolution des besoins des publics mais aussi des politiques publiques. Au regard de la dureté des contextes, tous ont insisté sur la nécessité de s ouvrir aux problématiques d insertion professionnelle : celle de s intéresser à l’enfant dans son contexte familial à une époque où la famille est de plus en plus interrogée, celle de travailler en partenariat notamment avec les acteurs de la politique de la ville, celle de diversifier les prises en charge. Annie Leculée, Directrice du service de prévention de Paris de la Fondation a insisté sur l importance de « défendre le métier » précisant que si « la mise en référentiels des métiers éducatifs a clarifié de façon large leurs tâches, la mise en domaine, les compétences nécessaires et précisé les modalités de formation, cela n a pas permis d’affirmer que le cœur du travail social demeure la rencontre avec l enfant, l adolescent , l adulte , le public bénéficiaire,l importance de faire équipe ».

Jean-Marc Steindecker - Discours d'ouverture du 55e anniversaire

Alain Vilbrod - Les compétences professionnelles des éducateurs

Alain Vilbrod - De l'importance de l'histoire du travail social

Intervention d'Annie Léculée

Questions posées à Madame Bellée Van Thong, Directrice Famille-Enfance-Jeunesse, Département des Hauts-de-Seine

 

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