Agir pour protéger, éduquer, insérer, former, héberger
4 juillet 2014

Soirée de restitution du projet de solidarité internationale au Sénégal

La restitution du projet d’échange solidaire sur la santé réalisé au Sénégal du 9 Février au 3 Mars 2014 a eu lieu le Vendredi 6 Juin dans les locaux de l’école Jean-Baptiste Clément, mis à notre disposition par Carine JUSTE, Maire de Villetaneuse.

Ce projet a impliqué 6 jeunes (dont 3 jeunes femmes) de différents quartiers de la commune de Villetaneuse, âgés de  18 à  24 ans, accompagnés par les éducateurs de l’équipe éducative du service de prévention spécialisée de Seine-Saint-Denis. Ce Chantier a pu se réaliser grâce à un partenariat constructif entre l’Association de Regroupement de N’Douloumadji Founebe France (ARDF), les autorités locales sénégalaises, la Croix Rouge sénégalaise, Action contre la Faim et l'équipe éducative de Villetaneuse du service de la prévention spécialisée de Seine-Saint-Denis de la Fondation Jeunesse Feu Vert animée par Caroline Deliry.

De nombreux invités étaient présents : plusieurs élus de la mairie de Villetaneuse, Rachida Boukerma, élue à la culture et à la vie associative, Fatimata Wague, élue à la jeunesse et à l’enfance, Hamida Valour, élue à l’action sociale, de nombreux partenaires publics et associatifs ainsi que les jeunes et leurs familles. La Fondation était très représentée : les éducateurs des différentes équipes du service prévention, leur directeur, Yann Bourhis et son adjoint, Samir Lamouri. Nicole Gloaguen, Directrice générale, et son adjointe Mireille Le Yaouanq, représentaient le Président Jean-Marc Steindecker, retenu par une réunion.

Le groupe de jeunes et l’équipe éducative avaient préparé une vidéo et une exposition photos commentées pour raconter leur expérience. Un jeune a écrit un slam émouvant, inspiré de ce que le voyage a imprimé en lui comme prises de conscience. L’ensemble du groupe a vécu une expérience humaine riche et s’est investi au maximum pour apporter à la population tout ce qu’ils pouvaient, prenant conscience du peu d’accès à la santé et à d’autres besoins essentiels au village, comparativement à la France.
La préparation de ce chantier avec les éducateurs a duré 10 mois. D'octobre 2013 à février 2014, le groupe a préparé une campagne de sensibilisation pour  informer et prévenir les maladies les plus courantes dans le village de N’Douloumadji Founebe, dans la région de Matam au Nord-Est du Sénégal.  Les jeunes ont  fait des recherches sur différentes maladies. Ils se sont appuyés sur des partenaires du champ de la santé comme le centre de dépistage et de prévention de Saint-Denis pour construire les outils pédagogiques. ARDF, notre partenaire nous a aidés à mieux connaître le village et ses besoins.

Les  jeunes se sont réunis à plusieurs reprises et ont organisé un week-end entier  pour apprendre à travailler en équipe. Chacun a été responsable d'une action de prévention : la tuberculose, la bilharziose, les maladies diarrhéiques, la malnutrition, les maladies liées à l'alimentation (diabète/hypertension/cholestérol) et le paludisme.
Les jeunes ont aussi participé à la recherche de subventions et organisé des actions permettant l’autofinancement comme une remise en peinture d’un immeuble et la tenue de stands de barbe à papa.
Les jeunes ont présenté le travail réalisé sur place. Ils avaient deux missions : mettre en œuvre les actions de prévention et construire les latrines et les douches du poste de santé ainsi qu’une passerelle entre les deux bâtiments et un hangar d'attente pour les patients. Ils ont aussi aidé à la caravane médicale menée par un médecin français qui est venu la dernière semaine, Dr Wadjou, accompagné d'un médecin de Dakar, Dr Siley. Enfin ils ont organisé des activités d’échanges avec les habitants comme un tournoi de football et une kermesse.

Le séjour a duré trois semaines pendant lesquelles ils ont découvert la vie du village, ont habité dans des familles, partagé des activités, créé des liens qu’ils n’oublieront pas.
"Ils ont peu mais ils sont contents pour tout, alors que nous on a beaucoup mais on se plaint tout le temps".
Pour l’équipe éducative ce projet est une expérience qui permet de participer de la découverte de soi, ses capacités, d’ouvrir les jeunes à la différence, de leur faire partager une tranche de vie avec des personnes qui ont une vie très éloignée de la leur. "Nous avons réalisé la valeur des choses. Tout le monde n'a pas les mêmes chances, la vie est dure ici mais il y a pire, alors profitez des choses essentielles de la vie".
En faisant le pari que cela les aidera à grandir et avoir envie de construire leur vie, en sachant que les éducateurs sont là, au retour, pour les aider à tirer profit de toutes les compétences développées et les soutenir dans la suite de leurs projets.

La soirée était accompagnée d’un buffet préparé par les jeunes et leurs familles et chacun des invités a pu se réjouir de cette belle initiative autour d’un dernier verre de la solidarité.

4 septembre 2014

Encourager les élèves à s'intéresser aux sciences

Un partenariat des Jacquets Bagneux avec l'IUT de Cachan

À l'initiative de Jean-Marc Steindecker, Président de la Fondation mais aussi Professeur agrégé à l'IUT de Cachan, les élèves des Jacquets Bagneux ont été initiés aux sciences par des étudiants de l'IUT, lors de deux séances en juin. Les enfants de la classe 2 relatent cette rencontre enrichissante:

Mardi 9 juin, nous avons découvert l’électricité. On a été à l’IUT de Cachan où des étudiants nous ont expliqué les énergies renouvelables. On a appris qu’on peut faire de l’énergie en pompant l’eau pour qu’elle monte. Quand elle redescend, elle fait tourner une turbine. Ça fait de l’énergie qui allume une lumière.
Après, on a fait des petits ateliers pour découvrir les différentes énergies. On a chargé les piles d’une voiture en tournant une manivelle (la dynamo). Après, elle a roulé toute seule, sans essence !!
Dans cent ans il n’y aura plus de pétrole et on ne pourra plus avoir cette énergie. Alors, on sera obligé d’en trouver d’autres.
C’était bien parce qu’on a appris des nouvelles choses qu’on ne savait pas. Les étudiants étaient gentils et ils nous ont bien expliqué. On a beaucoup aimé faire avancer les voitures…
(Texte rédigé et tapé à l’ordinateur par les enfants de la classe 2)

13 octobre 2014

Hommage à Patrick TORREGROSSA

C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Patrick TORREGROSSA survenu le 2 octobre, à 70 ans, au terme d'une longue maladie qu'il a affronté avec un courage et une lucidité exceptionnels.

Salarié de la Fondation pendant 25 ans, Patrick a été successivement éducateur à Coquerive, chef de service de la semi-autonomie à la Maison de la Juine, puis directeur du Service Éducatif  91 lors de sa création en 1991 jusqu'en 2005.
Jean-Marc Steindecker, Claudine Guthmann, Pierre Ducroq, administrateurs, Nicole Gloaguen, Directrice générale et le personnel de la Fondation, anciens comme Marcel Cado, ont participé à la cérémonie à l'église d'Estouy, le village où il habitait  dans le Loiret depuis son départ à la retraite.
Jean-Marc Steindecker et Pierre Ducroq ont témoigné de son engagement à la Fondation, toujours au service des jeunes les plus fragiles.
Nous présentons à sa famille toutes condoléances.
Nous avons une pensée particulière pour Bernadette et ses enfants, ainsi que pour ses collègues et amis de l'Essonne.

Hommage à Patrick TORREGROSSA
11 octobre 2014

Jean-Marc Steindecker
Mesdames, Messieurs,
Nous appréciions  tous beaucoup Patrick.
Je l’ai connu à la Fondation où il est resté longtemps comme éducateur, puis directeur.
Il avait un charisme absolument extraordinaire. Ils nous auraient emmenés au bout du monde.
Son monde, c’était l’éducation, l’éducatif.
Il ne supportait pas de voir la souffrance des jeunes.  Et son charisme, sa compassion lui permettait d’amener ses jeunes vers un chemin ouvert avec un avenir. Et ça c’était  Patrick !
Il était éducateur, il est encore éducateur tant il aimait ce métier. Mais était-ce seulement un métier pour lui ? Non, c’était avant tout une vocation !  
Il préférait nettement s’occuper du pédagogique et ne tenait pas particulièrement l’administratif comme tâche prépondérante.
Je veux vous dire ici que Patrick et Robert Steindecker s’entendaient très bien car leurs engagements et leurs convictions étaient les mêmes, leurs caractères étaient aussi entiers.
Ce sont ces hommes qui ont fait Feu Vert, ce sont ces mêmes hommes qui doivent nous guider dans la Fondation.

Pierre Ducroq
La disparition de Patrick nous plonge dans une très grande tristesse, de celle que l’on ressent face à la perte d’un collègue et ami avec lequel beaucoup de ceux qui sont ici et bien d’autres ont partagé des moments riches et intenses.
Bien sûr nous savions qu’il luttait depuis plusieurs mois contre la maladie, mais connaissant sa force et sa volonté légendaires, nous espérions malgré tout qu’il surmonterait  cette épreuve.
Je voudrais ici, devant vous,  exprimer en quelques mots, le plus simplement possible - car il n’aurait pas aimé qu’il en soit autrement - la reconnaissance et l’émotion de la Fondation Jeunesse Feu Vert envers Patrick, pour les 25 années de sa vie qu’il aura consacré aux jeunes au sein de notre Fondation.
Permettez-moi tout d’abord de rappeler en quelques mots son cheminement professionnel.
Dès l’âge de 18 ans il est Instituteur auxiliaire en Algérie durant 4 années.

Dans un Pays qui venait d’accéder à son indépendance dans les conditions que l’on connait, et qui vivait alors une période encore très troublée, on peut dire que ce ne fut pas tous les jours une partie de plaisir.
C’est sans doute de cette période que lui sont restés cet accent, cette gouaille et ce franc-parler qui faisaient tout son charme.

A 22 ans il rentre en France et il va vivre de petits boulots dans la Région de Bordeaux.
En 1967, il va suivre son père qui est détaché de l’Éducation Nationale à l’IMP de Ver sur Essonne.
C’est véritablement le début de sa carrière d’éducateur, et un tournant dans son existence.
De 1968 à 1971 il va suivre la Formation d’Éducateur Spécialisé à l’école de la Rue de Rome transférée ensuite rue Parmentier à Paris.

À la sortie de l’école au lieu de t’installer dans un Établissement, tu vas effectuer un véritable Tour de France de l’Inadaptation.
En Bretagne, dans les Pyrénées, dans la Région de Toulouse, tu vas ainsi connaître de 1973 à 1980, différents types d’Établissements et de handicaps.

Et puis en 1980, Patrick va rencontrer Marcel Cado et la Maison Coquerive d’Étampes.
Débute alors une belle aventure qui va durer 25 ans !
Bientôt, il sera responsable du Service de Suite de la Maison de la Juine, puis lorsque celui-ci prend son autonomie il en devient tout naturellement le Directeur en 1991.
En 1995, il est le principal artisan de l’extension du Service, et de l’ouverture d’une antenne d’AEMO.
C’est alors que le Service Éducatif 91 va s’installer à Brétigny.

Le service d’AEMO, prenant de l’extension, notamment après l’arrivée de Bernadette, il est transféré à Juvisy en 1998.
Cela, c’est pour le coté officiel de la carrière de Patrick, et j’ai bien conscience que ce n’est pas le plus important, car au-delà de la carrière, il y a le Personnage, avec un grand P.
Énumérer plusieurs années après, les différentes étapes de l’évolution du Service, cela paraît simple, mais c’est sans compter sans les multiples démarches, dossiers et discussions qu’il a fallu mener pour en arriver là.

Et j’ai personnellement le souvenir de quelques séances épiques de réunions avec les autorités de tutelle où il lui arrivait parfois de ne pas trop s’embarrasser des impératifs financiers et administratifs, et où il ne comprenait pas que les choses n’aillent pas plus vite au regard de la passion, de l’enthousiasme et de l’acharnement qu’il mettait à défendre ses projets .

Car Patrick c’était avant tout, un Éducateur au sens vrai et noble du terme, proche des jeunes les plus en difficulté, qui savait écouter, conseiller, agir avec les jeunes et pour les jeunes.

Un Éducateur, qui marchait à l’affectif comme on dit, parfois imprévisible, mais pour qui l’intérêt des jeunes qui lui étaient confiés passait avant tout, et qui cherchait par tous les moyens à les sortir de la galère.
Toujours du côté des plus faibles, Patrick luttait au quotidien contre l’injustice sociale.
Ses coups de gueules étaient légendaires contre un système qui détruit les jeunes et les familles les plus fragiles.
Patrick, c’était un homme chaleureux, généreux et sincère,
Un homme qui aimait la vie, qui aimait la fête,
Un homme fidèle en amitié, et qui ne faisait jamais les choses à moitié ! Qui n’était jamais dans la demi-mesure !
Un homme, haut en couleur, dont les qualités humaines attiraient spontanément la sympathie de tous ses collègues et partenaires.
On peut dire qu’il aura marqué par sa personnalité, ses idées et son action, la vie et l’histoire de notre Fondation.
En ces heures de tristesse, nous mesurons la perte que représente la disparition de Patrick pour sa famille tout d’abord et pour ses nombreux amis mais aussi pour la Fondation à laquelle il était si attaché,
Aujourd’hui, la Fondation Jeunesse Feu Vert toute entière est en deuil,
Et, au nom de Jean-Marc Steindecker, son président, du Conseil d’Administration, de la Direction et de tout le personnel, je veux dire à sa famille et à ses proches que nous sommes à vos côtés dans cette épreuve et que nous partageons votre peine.
Et aujourd’hui je voudrais également avoir une pensée émue pour Lucien, le père de Patrick, qui nous a quittés il y a quelques années, et qui intervenait auprès des jeunes de la Maison de la Juine.
Je sais qu’il a tenu une grande place dans sa vie personnelle et professionnelle, et qu’il était très fier de lui.
Chère Bernadette, chers Thierry, Serge, Youhène, Anais et Maud, je sais qu’en ces circonstances, aucun mot, aucun geste ne peut effacer la douleur que vous ressentez, je souhaite seulement que la présence chaleureuse de tous les amis de Patrick réunis aujourd’hui pour lui rendre hommage et tous ceux qui n’ont pu se joindre à nous, vous aidera à surmonter ces moments douloureux.
Mon cher Patrick, au moment de te dire Adieu, je veux te dire que tu vas nous manquer, car nous avons besoin d’hommes de convictions comme toi
Nous ne t’oublierons pas

 

19 novembre 2014

Journée d'étude sur "l'argent et la relation éducative"

Le 13 novembre 2014, une centaine de professionnels des différents établissements et services de la Fondation Jeunesse Feu Vert se sont réunis pour réfléchir à la question de « l’argent et la relation éducative » dans les locaux de l’ETSUP. En effet, le rapport à l’argent est souvent difficile à aborder dans le cadre professionnel en raison de la nature de la relation de chaque personne avec ce sujet et de la relation socioéducative avec les jeunes et les familles.

Un petit groupe, constitué d’éducateurs et d’éducatrices, de chefs de service et d’un directeur adjoint, animé par Mireille Le Yaouanq, avait organisé cette journée.

Nous avons été accueillis par Chantal Goyau, directrice générale de l’ETSUP. Puis Nicole Gloaguen a ouvert la journée en indiquant différentes pistes de réflexion, notamment l’importance de travailler en équipe.

Benjamine Weill, philosophe, nous a entrainés dans son cheminement conceptuel émaillé d’exemples éclairants, sur « Argent dette et évolution sociale » : « Parler d’argent, c’est également parler de ce qui fait société », « de la manière dont l’argent fait valeur, au sens où il permet de se sentir appartenir à une communauté de personnes qui partage cette valeur ». Aussi « travailler sur le budget et l’argent articulent donc nécessairement l’être individuel, social et politique, à savoir les valeurs, les modalités du vivre ensemble, les principes qui sous-tendent nos actions, et l’avoir qui donne une image sociale par les produits possédés ».

Dans un deuxième temps, Agnès Arreou, coordinatrice de l’Espace Dynamique d’Insertion le TIPI a présenté le travail d’accompagnement des jeunes dans l’accès à leur première paie - rémunération versée par la Région Ile-de-France. Chantal Humbert, directrice du CHRS Maison Coquerive a présenté les enjeux liés à l’argent pour les hébergés, personnes seules ou familles, arrivées « sans logement », et souvent « sans ressources ». Le patient travail d’accompagnement socioéducatif mené par l’équipe leur permet de se reconstruire et d’accéder aux droits : logement, travail, prise en charge de la santé, … Enfin Patrick Gosset, directeur du service de prévention spécialisée Paris a tracé quelques questions liées au travail éducatif et à l’argent : budget des activités, aides ou dépannages financiers, …

Les différentes interventions ont été suivies d’échanges avec les participants.

L’atelier traiteur de la Maison de la Juine, avec les jeunes Alexandre, Grace, Liviu et Mamadou, ont mis en œuvre leur savoir-faire pour restaurer les participants à cette journée.

L’après-midi a été consacré à trois ateliers où des échanges dynamiques ont permis de mieux connaître les actions des collègues, les pratiques mises en œuvre au sein des équipes et de réfléchir ensemble au sens de la relation éducative à partir de la question de l’argent :

  • La gestion des budgets des activités par les équipes éducatives avec le témoignage d’une action mise en place par l’équipe de prévention spécialisée de l’Île-Saint-Denis.
  • La participation financière des familles et des jeunes avec les témoignages d’une éducatrice de l’équipe Amandiers de la prévention Paris et d’une éducatrice de l’UHI.
  • L’éducation des usagers à l’argent et « ils ont droit – est-ce qu’ils méritent ? » avec les témoignages d’une éducatrice des Jacquets et d’une éducatrice de l’AEMO.

Trois rapporteurs ont présenté les points forts et questions qui ont mobilisé chaque atelier. Mireille Le Yaouanq a remercié l’ensemble des professionnels qui ont contribué à la réussite de cette journée : animateurs d’ateliers, témoins, rapporteurs, participants…

Et la réflexion va se poursuivre dans les équipes, dans les établissements et services.

 

25 novembre 2014

Initiation aux sciences à l'IUT de Cachan

Le 13 novembre 2014, la classe des CM1 des Jacquets Nanterre s'est rendue à l'IUT de Cachan.

Les enfants de la classe de Mourad :

On a passé une très  bonne journée et en plus on a mangé sur place avec Mr Steindecker, c’était vraiment bien.
C’était intéressant, les étudiants qui nous ont accompagnés étaient très patients. C’est bien les expériences, çà nous aide à comprendre.
Voici quelques expériences que nous avons menées :
Nous avons rechargé des batteries de mini-voitures pour les faire rouler. Après nous avons essayé de faire une course contre la voiture d’Olivier et Sébastien mais leur batterie était à plat. Finalement elle roulait encore un peu et nous avons réussi à faire la course et nous avons gagné.
Nous avons aussi travaillé sur l’eau et sur les turbines hydrauliques en mesurant la puissance de l’eau. C’était super !
On aimerait bien faire des expériences plus souvent, çà nous aide à comprendre …

Olivier :

Olivier et l'éolienne
On a observé des éoliennes pour comprendre comment elles marchaient.
Il y avait une machine qui faisait du vent pour faire tourner l’éolienne qui elle-même fait tourner les turbines. Dans  les turbines il y a un énorme aimant et cet aimant produit de l’électricité  à cause de la turbine  en métal qui tourne.

Olivier le "phénomène"
Un étudiant a demandé qui sait ce que c’est un phénomène et moi j’ai dit «  c’est moi Olivier le phénomène. » 

Un enfant de la classe :

J’ai choisi de faire  un petit récit des bons moments de la journée passée à l’IUT de Cachan. 
J’ai  travaillé  sur l’énergie le soleil, l’eau et le vent. J’ai  mangé des frites, un hamburger et un bon dessert.  On a discuté avec M. Steindecker, le président de la fondation Jeunesse Feu Vert. On a joué  à « cache cache » et à « 34 délivrance ».
Je vais vous raconter une des expériences que l’on a faite.  On a travaillé sur l’Australie et l’Espagne en été puis en hiver afin de voir quelle était la puissance générée par les cadrans solaires qui transforment la lumière en électricité. C’était  dur mais intéressant et j’ai appris des choses. On peut fournir des villes en électricité grâce à l’énergie solaire.

 On a fait du vélo et produit de l’électricité : on a même battu un record !

Ma journée s’est vraiment bien passée.
C’est vraiment intéressant de faire des expériences, on comprend mieux les choses. J’espère qu’on pourra recommencer !

28 novembre 2014

Un nouveau projet et de nouvelles ambitions

La Philharmonie de Paris a choisi l’établissement des Jacquets de Bagneux comme partenaire pour réaliser son projet « Equinox ».

A l’initiative de la pianiste Maria Joäo Pires, « Equinox » se consacre à la création et au développement de chorales d’enfants. Ce projet international vise à partager l’excellence artistique avec des enfants en situation de difficultés sociales et scolaires. L’objectif ambitieux est de donner aux enfants l’accès à la musique à travers une activité socialisante, qui contribue à leur épanouissement personnel et collectif en favorisant leur expression artistique.

25 enfants des Jacquets, volontaires, suivent la formation artistique intensive et exigeante, où ils acquièrent des habitudes et une véritable identité musicale. Quatre heures de pratique chorale par semaine sont proposées avec des jeux rythmiques, activités d’écoute, exercices physiques et musicaux. Deux intervenants, un chef de Chœur et un pianiste mènent ce projet avec les équipes éducatives et pédagogiques  de Bagneux.
Ce projet repose aussi sur un partenariat avec la ville de Bagneux.

Le 27 juin 2015 avec la chorale « Equinox » de Bruxelles les enfants se produiront à 18h00 à la Philharmonie de Paris.

Voici la photo du groupe au grand complet.   

Nous sommes à votre écoute

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