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19 novembre 2014

Journée d'étude sur "l'argent et la relation éducative"

Le 13 novembre 2014, une centaine de professionnels des différents établissements et services de la Fondation Jeunesse Feu Vert se sont réunis pour réfléchir à la question de « l’argent et la relation éducative » dans les locaux de l’ETSUP. En effet, le rapport à l’argent est souvent difficile à aborder dans le cadre professionnel en raison de la nature de la relation de chaque personne avec ce sujet et de la relation socioéducative avec les jeunes et les familles.

Un petit groupe, constitué d’éducateurs et d’éducatrices, de chefs de service et d’un directeur adjoint, animé par Mireille Le Yaouanq, avait organisé cette journée.

Nous avons été accueillis par Chantal Goyau, directrice générale de l’ETSUP. Puis Nicole Gloaguen a ouvert la journée en indiquant différentes pistes de réflexion, notamment l’importance de travailler en équipe.

Benjamine Weill, philosophe, nous a entrainés dans son cheminement conceptuel émaillé d’exemples éclairants, sur « Argent dette et évolution sociale » : « Parler d’argent, c’est également parler de ce qui fait société », « de la manière dont l’argent fait valeur, au sens où il permet de se sentir appartenir à une communauté de personnes qui partage cette valeur ». Aussi « travailler sur le budget et l’argent articulent donc nécessairement l’être individuel, social et politique, à savoir les valeurs, les modalités du vivre ensemble, les principes qui sous-tendent nos actions, et l’avoir qui donne une image sociale par les produits possédés ».

Dans un deuxième temps, Agnès Arreou, coordinatrice de l’Espace Dynamique d’Insertion le TIPI a présenté le travail d’accompagnement des jeunes dans l’accès à leur première paie - rémunération versée par la Région Ile-de-France. Chantal Humbert, directrice du CHRS Maison Coquerive a présenté les enjeux liés à l’argent pour les hébergés, personnes seules ou familles, arrivées « sans logement », et souvent « sans ressources ». Le patient travail d’accompagnement socioéducatif mené par l’équipe leur permet de se reconstruire et d’accéder aux droits : logement, travail, prise en charge de la santé, … Enfin Patrick Gosset, directeur du service de prévention spécialisée Paris a tracé quelques questions liées au travail éducatif et à l’argent : budget des activités, aides ou dépannages financiers, …

Les différentes interventions ont été suivies d’échanges avec les participants.

L’atelier traiteur de la Maison de la Juine, avec les jeunes Alexandre, Grace, Liviu et Mamadou, ont mis en œuvre leur savoir-faire pour restaurer les participants à cette journée.

L’après-midi a été consacré à trois ateliers où des échanges dynamiques ont permis de mieux connaître les actions des collègues, les pratiques mises en œuvre au sein des équipes et de réfléchir ensemble au sens de la relation éducative à partir de la question de l’argent :

  • La gestion des budgets des activités par les équipes éducatives avec le témoignage d’une action mise en place par l’équipe de prévention spécialisée de l’Île-Saint-Denis.
  • La participation financière des familles et des jeunes avec les témoignages d’une éducatrice de l’équipe Amandiers de la prévention Paris et d’une éducatrice de l’UHI.
  • L’éducation des usagers à l’argent et « ils ont droit – est-ce qu’ils méritent ? » avec les témoignages d’une éducatrice des Jacquets et d’une éducatrice de l’AEMO.

Trois rapporteurs ont présenté les points forts et questions qui ont mobilisé chaque atelier. Mireille Le Yaouanq a remercié l’ensemble des professionnels qui ont contribué à la réussite de cette journée : animateurs d’ateliers, témoins, rapporteurs, participants…

Et la réflexion va se poursuivre dans les équipes, dans les établissements et services.

 

25 novembre 2014

Initiation aux sciences à l'IUT de Cachan

Le 13 novembre 2014, la classe des CM1 des Jacquets Nanterre s'est rendue à l'IUT de Cachan.

Les enfants de la classe de Mourad :

On a passé une très  bonne journée et en plus on a mangé sur place avec Mr Steindecker, c’était vraiment bien.
C’était intéressant, les étudiants qui nous ont accompagnés étaient très patients. C’est bien les expériences, çà nous aide à comprendre.
Voici quelques expériences que nous avons menées :
Nous avons rechargé des batteries de mini-voitures pour les faire rouler. Après nous avons essayé de faire une course contre la voiture d’Olivier et Sébastien mais leur batterie était à plat. Finalement elle roulait encore un peu et nous avons réussi à faire la course et nous avons gagné.
Nous avons aussi travaillé sur l’eau et sur les turbines hydrauliques en mesurant la puissance de l’eau. C’était super !
On aimerait bien faire des expériences plus souvent, çà nous aide à comprendre …

Olivier :

Olivier et l'éolienne
On a observé des éoliennes pour comprendre comment elles marchaient.
Il y avait une machine qui faisait du vent pour faire tourner l’éolienne qui elle-même fait tourner les turbines. Dans  les turbines il y a un énorme aimant et cet aimant produit de l’électricité  à cause de la turbine  en métal qui tourne.

Olivier le "phénomène"
Un étudiant a demandé qui sait ce que c’est un phénomène et moi j’ai dit «  c’est moi Olivier le phénomène. » 

Un enfant de la classe :

J’ai choisi de faire  un petit récit des bons moments de la journée passée à l’IUT de Cachan. 
J’ai  travaillé  sur l’énergie le soleil, l’eau et le vent. J’ai  mangé des frites, un hamburger et un bon dessert.  On a discuté avec M. Steindecker, le président de la fondation Jeunesse Feu Vert. On a joué  à « cache cache » et à « 34 délivrance ».
Je vais vous raconter une des expériences que l’on a faite.  On a travaillé sur l’Australie et l’Espagne en été puis en hiver afin de voir quelle était la puissance générée par les cadrans solaires qui transforment la lumière en électricité. C’était  dur mais intéressant et j’ai appris des choses. On peut fournir des villes en électricité grâce à l’énergie solaire.

 On a fait du vélo et produit de l’électricité : on a même battu un record !

Ma journée s’est vraiment bien passée.
C’est vraiment intéressant de faire des expériences, on comprend mieux les choses. J’espère qu’on pourra recommencer !

28 novembre 2014

Un nouveau projet et de nouvelles ambitions

La Philharmonie de Paris a choisi l’établissement des Jacquets de Bagneux comme partenaire pour réaliser son projet « Equinox ».

A l’initiative de la pianiste Maria Joäo Pires, « Equinox » se consacre à la création et au développement de chorales d’enfants. Ce projet international vise à partager l’excellence artistique avec des enfants en situation de difficultés sociales et scolaires. L’objectif ambitieux est de donner aux enfants l’accès à la musique à travers une activité socialisante, qui contribue à leur épanouissement personnel et collectif en favorisant leur expression artistique.

25 enfants des Jacquets, volontaires, suivent la formation artistique intensive et exigeante, où ils acquièrent des habitudes et une véritable identité musicale. Quatre heures de pratique chorale par semaine sont proposées avec des jeux rythmiques, activités d’écoute, exercices physiques et musicaux. Deux intervenants, un chef de Chœur et un pianiste mènent ce projet avec les équipes éducatives et pédagogiques  de Bagneux.
Ce projet repose aussi sur un partenariat avec la ville de Bagneux.

Le 27 juin 2015 avec la chorale « Equinox » de Bruxelles les enfants se produiront à 18h00 à la Philharmonie de Paris.

Voici la photo du groupe au grand complet.   

11 février 2015

INFOBAT : un beau projet

Inauguration de la Maison du Projet de la Caserne de Reuilly Paris 12ème

Ce vendredi 6 février 2015 à 18h dans le 12ème arrondissement de Paris, nous avons participé à l’inauguration de la Maison du Projet de la Caserne de Reuilly par Stéphane Dambrine, Directeur Général  de Paris Habitat, Mme Catherine Baratti-Elbaz, Maire du 12ème et Ian Brossat adjoint à la ville de Paris chargé du logement.

Étaient présents le cabinet d’architecture H2O maître d’œuvre du projet et l'entreprise d'insertion INFOBAT représentée par Jean-Marc Steindecker, Président de la Fondation Jeunesse Feu Vert, Serge Maret, fondateur d’INFOBAT en 1984, Patrick Gosset gérant et Medhi Lacheheb, directeur.

INFOBAT a répondu à un appel d’offre public pour des travaux de réhabilitation du rez-de-chaussée du pavillon n° 4 de la Caserne de Reuilly en Maison du Projet.
En 3 mois, de septembre à décembre 2014, nous avons exécuté l’ensemble des ouvrages, tous corps d’états, ce qui nous a permis de réaliser 2.067 heures d’insertion.

Les différents cabinets d'architectes utiliseront cet espace de 200 m² pour présenter les futurs projets d'aménagement du site : la reconversion de la caserne en 600 nouveaux logements.

Ce projet d’architecture ambitieux a permis à notre entreprise d'insertion de réaliser un projet exigeant et de démontrer son savoir-faire.

11 février 2015

Journée trimestrielle des cadres :

perspectives 2015, réforme de la formation des travailleurs sociaux et de la formation professionnelle…

Le 29 janvier 2015, la journée d’étude semestrielle réunissant l’ensemble des cadres s’est déroulée au CISP, rue Kellermann à Paris, moment de faire le bilan de l’année 2014 et de préciser les grands axes de travail pour l’année 2015.
En 2015, de nombreux chantiers vont nous mobiliser : la consolidation de l’organisation du Service Éducatif 91 avec la réunion des équipes de l’UHI et de la Semi-Autonomie, la reprise des équipes de prévention spécialisée de Cap 2000 intervenant à Paris, dans le 12ème arrondissement, la finalisation de l’évaluation externe et les plans d’amélioration à mettre en place, les renouvellements d’autorisation des établissements de l’Essonne, le renouvellement de la convention 2015 -2017 de la prévention spécialisée Paris, la finalisation du projet de service et des contrats d’objectifs du service de prévention spécialisée 93 , les projets Équinox et la recherche-action aux Jacquets, la réforme de la formation professionnelle, le dialogue social avec le renouvellement des Instances Représentatives du Personnel.. etc, et bien évidemment nos missions essentielles : le faire avec, l’accompagnement quotidien des jeunes et des familles.

Un temps a été consacré aux conséquences des actes terroristes de janvier 2015 tant à partir des questions qui se posent aux équipes éducatives dans leurs pratiques professionnelles que sur le plan institutionnel : laïcité, citoyenneté, insertion,  inclusion, lutte contre les discriminations, radicalisation de certains jeunes adultes, impact des réseaux sociaux, etc. L’échange a été riche. Il s’est conclu par la décision d’organiser une journée d’étude en avril afin de soutenir le travail éducatif mené au quotidien.

Chantal Goyau, Directrice générale de l’ETSUP et administratrice de la Fondation, nous a présenté les grands points de la réforme de la formation des travailleurs sociaux en cours de discussion. Elle a contextualisé les enjeux actuels au regard de l’évolution historique de nos métiers, nous donnant ainsi des repères.

Jean-Marc Steindecker nous a informés, avec émotion, du futur départ à la retraite de Nicole Gloaguen prévu pour la fin de l’année et du processus de recrutement du prochain directeur général (ou directrice générale) qui sera mené par le conseil d’administration.

Enfin, nous avons abordé la réforme de la formation professionnelle par la question de la mise en œuvre des entretiens professionnels. Après une présentation du contenu prévu par la loi, d’exemples, d’échanges de points de vue différents, il a été retenu qu’un support commun serait établi à partir des propositions des services. La formation est un élément essentiel pour nous permettre d’affiner les réponses socio-éducatives aux besoins multiples des jeunes et des familles.

5 mai 2015

Journée d'étude sur "laïcité et pratiques professionnelles"

Le 14 avril 2015, cent cinquante professionnels des différents établissements et services ainsi que des administrateurs de la Fondation Jeunesse Feu Vert se sont réunis à partir de la question de la « laïcité et des pratiques professionnelles ». Après les attentats de janvier, cette journée avait pour but d’apporter des éléments de compréhension sur les processus de radicalisation et de réfléchir au travail éducatif à mener dans des situations complexes.
Un petit groupe, constitué d’éducateurs et d’éducatrices, de chefs de service et d’un directeur adjoint, animé par Nicole Gloaguen, avait organisé cette journée.
En ouvrant la journée, Jean-Marc Steindecker a souligné l’intérêt du conseil d’administration pour ces questions et son soutien par rapport aux équipes œuvrant sur le terrain dans le respect des valeurs de la Fondation.
Sulaymân VALSAN, du Centre de Prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam, a présenté les modes d’embrigadement des jeunes par l’accès à des réseaux sociaux et à des vidéos cherchant à captiver. Ces vidéos très bien réalisées (musiques envoûtantes, phrases choc) développent un message : « Ne fais confiance à aucun adulte ! ». Il s’agit d’isoler le jeune de toutes ses relations sociales (parents, amis, enseignants, …) en leur proposant un « prêt à croire » où ils vont sauver le monde. Des jeunes de tous milieux peuvent ainsi basculer dans ce  processus de radicalisation, et particulièrement des jeunes fragiles.
L’intervention a été suivie d’un échange avec les participants.

L’après-midi a été consacré à six ateliers où des échanges dynamiques ont permis de mieux connaître les actions des collègues, les actions mises en œuvre au sein des équipes et de réfléchir ensemble à la laïcité et aux pratiques professionnelles :

  • Laïcité et citoyenneté, avec Nicolas Cadène, rapporteur général de l'Observatoire de la laïcité qui a rappelé l’histoire de la laïcité en France et les enjeux actuels.
  • Interculturalité, avec Zorica Kovacevic, directrice de l’Association pour la Promotion Culturelle Intercommunautaire Stanoise (APCIS)
  • Dans nos pratiques professionnelles, quelles sont les limites de l’intervention ? avec Yannick Wargniez directrice de l’association Vie et Cité
  • Images virtuelles – Réseaux sociaux – « esprit critique par rapport à l’information »,  avec Françoise Petitot, psychanalyste
  • Liberté et liberté d’expression, avec  Jean-Jacques Valentin – psychologue clinicien, psychanalyste.
  • Insertion des jeunes quelles perspectives ? Comment se projeter dans l’avenir ?

Chaque atelier a  présenté les points forts et questions qui ont mobilisé les professionnels. Nicole Gloaguen a remercié Mireille Le Yaouanq et Cécile Bouteyrie et l’ensemble des professionnels qui ont contribué à la réussite de cette journée : animateurs d’ateliers, témoins, rapporteurs, participants…
Et la réflexion va se poursuivre dans les équipes, dans les établissements et services.

Nous sommes à votre écoute

Vous pouvez nous trouver et nous contacter à tout moment pour une demande de renseignement et pout tout questionnement.